La Fête de l'Âne
Plus qu'une fête, une réunion de famille
Chaque année, tous les gignacois se retrouvent pour fêter leur âne Martin.
Programme
L’édition 2025 étant passée. La guinguette revient l’an prochain avec de nouvelles surprises.
Gighac en Festa
L'Âne Martin
On raconte à Gignac qu’au jour de l’Ascension 719, les Sarrasins attaquerent la ville tôt dans la matinée. L’âne Martin qui somnolait au pied des remparts fut interpellé par le frottement des glaives des assaillants sur la pierre des murs de la cité. Il se mit à braire de toutes ses forces pour alerter les Gignacois qui sauterent de leur lit pour défendre leur ville avec des racines d’un arbuste nommé le « garou » entreposées chez le boulanger, plus communément appelé en occitan « lo trentanel ».
Dans un premier temps, ils réussirent à repousser les assauts des sarrasins mais plus tard, dans la matinée, ils durent rendre les armes et s’enfuir par des galeries souterraines.
Au-delà d’avoir sauvé le village, l’âne Martin a contribué à sauver ses habitants qui, suite à la mise à sac de la ville ont pu la rebâtir de leurs mains.
Ainsi, chaque jeudi de l’Ascension, depuis ce jour, les Gignacois commémorent le « Senibelet », un simulacre de combat perpétuant la tradition et opposant un sarrasin à deux Gignacois. L’âne Martin est ensuite porté en triomphe dans les rues de la ville.

Les jeunes de l'Âne
Ils sont les figures centrales de nos festivités, mais surtout, l’image vivante du village.
Vêtus de blanc et ceinturés de rouge, ces jeunes Gignacois forment la troupe qui fait danser notre célèbre âne Martin.
Répartis en petits groupes – deux garçons sous l’âne, deux filles à l’avant et à l’arrière – ils incarnent avec fierté l’attachement aux traditions et aux valeurs de Gignac.
Chaque année, à l’approche de l’Ascension, ils se retrouvent pour répéter les pas, les peaufiner et les exécuter avec rigueur le jour J, comme une partition bien maîtrisée.
Mais au-delà du rôle, c’est avant tout une bande de copains, soudée, joyeuse, et intergénérationnelle.
Si vous souhaitez les soutenir ou les rejoindre, n’hésitez pas à nous contacter : la tradition continue avec vous !

Le Senibelet
Le Sénibelet met en scène une reconstitution symbolique de la bataille entre les Sarrasins et les Gignacois, censée s’être déroulée en l’an 719. Selon la tradition, les habitants de Gignac se seraient défendus courageusement… armés de simples racines de trintanel.
Dans ce simulacre de guerre, trois personnages prennent vie : un Sarrasin, coiffé d’un casque et muni d’une batte, et deux Gignacois, protégés par des coussins dans le dos, qui ripostent avec des souches de trintanel déposées à leurs pieds.
Le combat démarre par une offensive du Sarrasin, frappant à plusieurs reprises le dos des Gignacois. Mais ceux-ci ne se laissent pas faire : ils contre-attaquent en lançant des souches sur le casque de leur adversaire.
Peu à peu, le Sarrasin chancelle… jusqu’à s’écrouler. Les Gignacois en profitent alors pour lui porter le coup de grâce, mettant un terme à cette bataille historique.
Deux représentations de ce rituel ont lieu chaque année pendant les festivités :
La première se déroule en fin de matinée, dans le centre-ville.
La seconde, l’après-midi, à côté de l’esplanade, près de la guinguette — sous un soleil souvent écrasant, mais dans une ambiance survoltée.




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